Les tuyaux se croisent dans les tubes,
Les cyberespaces sur la toile cirée,
Les sourires dans les larmes…
*
C’est comme clavarder sans bouée
Avec l’autre bord de l’Océan,
En un vague demain à boire…
*
La toile n’est pas le bout du tunnel:
On y reste l’aveugle du jour béni,
Ou celui de l’ennui le plus gris…
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On se révolte, l’on s’insurge, et l’on écrit,
Chacun selon son pis-aller, son cœur,
Sans voir les YouTube ad-hoc…
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Tout çà pour çà, pour rien, juste un mirage
Qui passe en paranoïa dans le move,
Juste ce détail qui réveille enfin…
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Pourtant, l’on s’est promis de ne jamais
Péter les plombs, de rester lucide
Dans le pire brouillard à venir…
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Mais les Murs s’effacent peu à peu,
Et nos cris se perdent dans le vide,
Dans un tuyau sans fin à venir…
*
Lindbergh vole encore dans mes oreilles,
Et j’en laisse aux belles compagnies
Le soin d’en trier le meilleur…
*
Les tuyaux se croisent dans les tubes,
Les cyberespaces sur la toile cirée,
Les sourires dans les larmes…
*
Excusez le trouble ou le plomb à peser:
Juste ’me laisser un dernier droit ,
Celui de l’erreur humaine..!