PETIT ECOLIER par bipolaire blog (Occitanie)

S’il suffisait de se laisser naufrager en paix,
En d’autres larmes amères, trop âgés, nous,
Pour les vagues de la Mer Egée,
Celles qui rythment mon cardiogramme
Et qui ruissellent sur les penchants inouïs
De mes descentes passées au savon noir…
*
S’il suffisait de quitter le bateau ivre de trop de déferlantes,
De gifles de Joliette ou de Laval en vrais cigares de Cuba,
De Tout en contes décomptés, de rêves en voyages
Et de voyages en rêves, de pôle en pôle en Triple Sept,
De coups de fil en aiguilles fichées dans la poupée,
En ancien petit écolier en blouse grise de nostalgie…
*
S’il suffisait de coller au mur des récrées
Le redoublant agoraphobe qui sent pousser ses ailes,
Tel la chouette clouée en croix sur la porte d’une grange,
Celle qui n’effraie plus personne for les diablotins,
Les mauvais esprits, les créatures des dieux inventés
Pour palier les problèmes existentiels des humains fragiles...
*
J’aurai souffert, j’aurai suffit aussi, selon les coins à vivre
Ou à poser dans le bois d’un arbre abattu à la hache,
Juste une question de balance ou de balançoire,
Selon le monde ad-hoc à choisir, policé ou policier,
Comme sur scène: Le son se doit être également parfait
De la pire Claudette jusqu’au meilleur riff de Mick Taylor…
*
S’il suffisait de quitter les planches pour palier les requins,
De ne plus surfer sur un vague demain, je prendrai le train
En marche, en marge de ce qui nous lie et qui nous tient debout,
Pas comme certains de mes nouveaux dits-favoris posés-là
Juste en signe d’alerte, par simple acte de citoyen ordinaire,
Citoyen *normal* dirait François: Faque, je ne quitte pas, moi.!
*
S’il suffisait de se faire porter pâle selon les sondages du jour,
Au gré des vagues de toutes sortes, des élans encornés
Aux pires fiers chasseurs de caribous, on en resterait passif
Quand l’impératif s’impose à nous, en zone d’alerte rouge,
Oubliant que l’opium anglais n’a jamais fait la Chine nouvelle,
Et que nous sommes tous collés dans la même glu planétaire…
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S’il suffisait de se laisser naufrager en paix,
En d’autres larmes amères, trop âgés, nous,
Pour les vagues de la Mer Egée,
Celles qui rythment mon cardiogramme
Et qui ruissellent sur les penchants inouïs
De mes descentes passées au savon noir…
*
S’il suffisait de s’offrir encore au volcan de ses secrets ,
À ses seins d’abeille au réveil, sur l’oreiller, dans un lit de luxe
Ou de luxure en pleine canicule, en escale ou en bon vin,
Pour une ultime expérience de doux voyage accompli,
Avant la Fin promise, la Mort annoncée, juste l’ultime mise à part:
La gentille petite écolière en serait peut-être touchée..!:)
*
DSMoon ( Je reste..!:)

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PETIT ECOLIER