Je me souviens,
Mon premier Hummer,
Tout noir sorti d’usine…
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Il était beau comme un G.I
Solide comme un Pentagone
Agressif comme un pitt-bush…
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Mes yeux se bridaient sur sa cylindrée
Et je le pénétrais comme un conte d’auteur,
Sans un mot d’heur, juste La jouissance…
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Je me souviens,
Mon premier Hummer,
Tout noir sous les mouettes blanches…
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Elles étaient deux Suisses,
Deux Slaves ou autres chiennes viennoises,
Et ça valsait à chaque coucher de soleil…
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Je me souviens,
Mon premier Hummer,
Tout noir sorti d’usine…
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Je me souviens des lumières oranges,
Au décollage de Dorval, sans conservation,
Dans le froid du vent, au-dessus des troubles…
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Juste une fièvre de fif’ à contrôler,
À en redevenir le maudit Français,
Ou le Capricorne resté de glace…
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Je me souviens de mon premier Hummer
Un truc inimaginable chez toi,
Toi, de la vieille France, sans ces répères-là…
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Certains vendent un coin de Tennessee,
D’autres signent pour de gros deals,
Selon leurs évidences, ou leur goût de la vie…
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Je me souviens,
Mon premier Hummer,
Tout noir sorti d’usine…
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J’aurais pas dû la digression,
La digestion difficilement pacifique,
Cette agression venue de la face cachée…
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J’ai du en écraser parfois,
Des chiens d’aveugles, des labradors
En graines, passés à l’attendrisseur…
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J’ai du souvent passer outre ces crashes,
Ces canins collés à leur humain d’adoption,
Comme à chaque visite dans vos vrais mondes…
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Je me souviens,
Mon premier Hummer,
Tout noir sorti d’usine…
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DSMoon (Hell’s Hummer / 2009)

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(Special dedicace à DD /2009)