Juste bon à dire des sonneries vécues,
Juste bon à résumer mes sous-entendus
Ces regards de haine dans l’air ambiant,
Quand je n’étais là-haut qu’un simple blanc
Venu d’Oc, sans arrogance
Avec juste le look ad-hoc
Celui qui sonne l’alerte
Pour des gamins et des gamines
Postés là par un sous-chef de gangsters …
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Le Val de Marne et ses mômans noires dans le bus
En provenance de Paris, pour travailler plus
Quitte à gagner moins, il faut accepter
Si le temps est aux hyènes, la météo se tait
Et je reste squeezé dans un trip entre deux mondes
Où je passe en diagonale, en touriste, et pire
Comme les Vieilles de Neuilly devant leurs visiteurs
Ceux importés pour dix dollars de l’heure
Par des gens bien trop invisibles, trop parfaits…
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Juste donc bon à dire mes piètres souvenirs
Ceux d’un bon gars du Sud isolé dans la Couronne
Là où rien ne va plus, là où ne vit personne, sauf les élites
De Neuilly au XVIème, ne reste que des peurs damassées
Ou de veilles rancœurs amassées depuis un rêve en Suisse
En porteur de valises parafiscales, il y a longtemps déjà
Ou juste en préservant ses bijoux de famille
Et j’ai plongé ainsi dans le cyber’aquabon
Sans repère, sans même ma blonde en bouée…
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Juste un chemin à suivre, sans nulle victime
Sans les dégâts collatéraux, juste ne pas tomber idiot
Malgré leurs apparences, les intimidations locales
Juste penser à l’objectif, plutôt qu’à l’urgence
Parce que je ne suis ni touriste ni japonais en plein job
Et que mon seul but est de rejoindre mon Cristal vivant
Malgré les bleus à l’âme blanche, leurs airs de protection
Qui suggère des issues de secours à toute agression
Prendre un taxi pour éviter les outrages, comme tout le monde…
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Mais j’ai été l’image de mon moi-même,
Capable de flusher ma logique saturnienne
Pour l’amour-propre que je cherche encore, en rock ou en blues
Pour aller toujours au bout de mes peurs ataviques, à les vivre
Jusqu’à les comprendre pour les accepter enfin sans regret
Passereau cherche passerelle ad libitum, sans renoncer
Et le ciel reste bleu en été, et la guerre se poursuit ailleurs
En boucle de manager, dans des minivagues blondes et logiques
Quand le cheveux en tombe festif, juste au ras du string…
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DSMoon (Fesses-Tifs / 2009)

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