Beau mardi au soleil,
Le chat dort sur la murette,
Celle orientée plein Sud,
Celle à l’abri des vents divers…
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Le bel Alain Deloin parle de lui
À la troisième personne,
À celle qui restera absente à jamais,
Excusée par un mot apparent…
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Sur RMC, une hôtesse de l’Air-France
A mis les montres à l’heure du monde,
Précisant que la sécurité des vols commerciaux
Exige des repas différents pour les pilotes,
Comme pour le reste du personnel navigant:
Un seul plat du jour pourrait causer un crash
Dû à une bactérie galopante…
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De même, le staff des boss d’une grande entreprise
Ne sera jamais réuni dans l’air d’un même bateau:
Si le PDG s’écrase en plein vol, l’adjoint prendra la barre,
Et si le Président d’une république se fait bomber en Boeing,
Son adjoint atterrira en paix pour en combler le trou dans l’eau…
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Cette hôtesse m’a convaincu, m’en a fait oublier la crise,
M’a rassuré un peu sur l’emploi de mes contributions fiscales,
Et les trois jets Falcon à payer en l’honneur de Mandela
Seront aussi trois cygnes blancs au-dessus des absents,
Les grands allergiques du beau mélange humain,
Les ceux qui se murent dans l’ostracisme théocratique
D’une pauvre démocratie de la Peur et de la Loi du Talion,
Isolée dans ses troupes de soldats perdus en colonies,
Comme un parti-pris sud-africain d’il y a vingt ans,
Quand le *Nazional-Christianisme* gérait l’apartheid à Soweto,
Avec la bénédiction d’un Israël champion de la victimisation…
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Oki, Sarkozy, invité, aurait pu se contenter d’un billet Air-France,
Même en première classe, dans un Airbus à prendre gratis,
Sans un Rose-Falcon à faire voler dans le ciel de nos taxes,
Mais j’en reste à penser que les contribuables français
Préfèreront payer un jet à Nicolas, si ça met les fachos
Au pied de leur *propre* mur, les rares absents
Dans la Mondiale Réunion de ceux, blessés ou pire,
Qui honorent celui qui a passé sur ses revanches à prendre,
À en inviter son juge nazi à sa table, loin des victimisations faciles…
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Ce mardi, le monde entier aura noté les absents,
Aura décelé les lobbies coincés en douce:
Hollande y a apporté sa pluie normale,
Comme toujours, et le ciel s’assombrit en Israël,
Derrière des murs à faire tomber un beau jour,
Juste pour rendre notre belle planète belle et humaine,
Enfin..!:)
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Israëlthon: Payez un billet à Benjamin..!:)