Pas facile, la vie au jour-le-jour de l’autre côté de la Lune,
Branché pour toujours sur les réalités plurielles
D’une Terre à moitié ensoleillée et à moitié dans la nuit,
Branché tel un ange noir sur sa chaise électrique,
Les bras ouverts en croix, embrassant le meilleur et le pire.
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Ainsi les mots dits ou écrits, et même les textes virtuels
Et les images postées en poésie timbrée en tournent mal,
À choquer une fille gentille d’une simple citation d’Alain B.
D'une vidéo présumée décrire où j’en suis de ces malentendus,
Ces lectures en diagonale causant les pires incompréhensions.
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Bijou-bijou restera sans doute à jamais ma chanson préférée,
Celle qui définit le gars fragile pris dans l’amour d'un soir compliqué,
À fuir encore, pour ne plus blesser personne, pour éviter la récidive
Avec son fardeau suicidaire de culpabilisation inhérente:
Juste quitter la scène en postant un tendre bisou en l’air, c’est du déjà-vu…
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Mes actes manqués me prédisent un vague demain à remettre à plus tard,
Puisque qui en a été blessé n’aura jamais la clef de la porte secrète
Et restera encore à partager en face de moi des humeurs sans bon sens,
Juste pour une douzaine de mois encore, si la vie reste bonne jusque là,
Avant une retraite à attendre en vieux fou optimiste, je ne sais encore où…
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Yvon, mon pire pote de Droite aura été poussé par moi dans ses limites,
Toujours sans nulle agressivité, toujours en un instant de dialogue
Entre la carpe et le lapin, juste pour en dénombrer les murs de béton,
Sinon en démembrer le corps et l'âme d'une Rose à respecter vraiment:
Ne rien interdire, juste être capable d’une République en harmonie...
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Ainsi, Mimile-Mon chat me dit sa vérité dans la langue de mon ange,
Me fait noter que je suis tombé sur lui pour une quinzaine d’années,
Et que ma logique exige que je reste vivant, au moins par devoir envers lui,
Faque, je résume ma Vip-expérience selon mes propres données:
J’ai des droits et des devoirs, juste des motifs à rester vivant, ici ou ailleurs…
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Bijou-bijou, ne te réveille pas surtout….
Je vais pas faire de bruit, juste un café et c’est tout…
Je ne peux plus rester ici, je dormirai je ne sais pas où….
À ma montre, plus de chaine, à mes cols de chemise plus de baleines…
Pense à tes rendez-vous chez le gynéco, passer à la banque prendre des sous…
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Ainsi seule une blonde cousine aux yeux bleus pourra traduire cette logorrhée,
Et sera la dernière à commenter cette Vip-confidence, en bonne fille,
Ou en cousine à sauvegarder à chaque soir, sans allure ni arrogance:
Juste l’œil d’une fille sans voile ni masque sur le regard,
Juste l’ultime port à joindre enfin un jour, envers et contre tout…
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DSMoon (What else? / 2011)