Ce soir, rien de spécial à écrire,
Je bornerai donc la zone des turbulences
De notre quotidien partagé pour y nicher
Quelques maux de comptoirs de zinc…

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Pas de drame, pas de sang à exhiber,
Juste le clapotis d’une plage de mer morte
À prendre en photo sur son téléphone,
À l’heure du coucher de soleil…

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Ne jamais lire les journaux du jour,
Rester sourd au mot dit en amour,
Comme aux jérémiades d’Europe-1,
Avec ses cire-pompes sexagénaires…

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Nous reste en réel des fantômes,
Des Michel Drucker et des Kad Merad,
Des énergies au charbon de Chine,
Juste encore là par la volonté d’un Dieu idiot…

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Les fumées de vos luttes s’envolent,
En volutes grises sur les ours blancs,
À en descendre en rappel le trou du Parlement,
À en faire mouiller la culotte des gros douillets…

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La guerre continue entre nous et les Bôches,
Comme entre l’ex-Bush Junior et le reste du monde,
Pour des crises de connections électriques d’A-380,
Autant que celle d’un gars qui a fait sa job de pôpa…

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Bien sûr, c’est pas bien de kidnapper un Allemand,
Même après des ans de lutte anti-pesanteur diplomatique,
Et rien ne saura nier la présomption d’innocence,
Sinon le refus de présenter le cas aux juges ad-hoc…

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Souvent, l’on me reproche de survivre dans le virtuel,
Comme si le Réel méritait de n’exister que selon Lui, 
Si nos cyber-mots mêlés restaient nuls et non-avenus,
Si nos amours-lianes ne pouvaient supporter nos climats…

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Juste un coin vivable, juste un espace non-borné,
Juste espérer vivre un 58ième anniversaire en douce,
Avec mon The Doux virtuel et tous les autres aussi,
Les Vagues Demain et les honorables de toute beauté…

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Du haut de mon arbre, je reste le chat chinois,
Le lièvre pour qui le pensera, le lion pour d’autres,
Juste capable de Rien en mon Tout panthéiste,
Juste avec un jet-lagg certain à gérer au… quotidien..!:)

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DSMoon (Tu croyais çà gratuit..?)