Au son de mon âne je joue du bâton,
Et de mes fantômes je mouche la bougie…
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D’un Bercy empêtré dans sa crise de foie
Jusqu’au corps tant aimé d’une nana chérie
Je laisse aller la nuit au fil du clair de lune,
Presque en catimini, en voleur de vivant…
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Personne à condamner, rien à juger vraiment,
Ni la longue suite homogène de nos présidents,
Ni la fille pensant qu’il est temps de me tourner le dos
Par instinct de survie, avant qu’il soit trop tard…
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Mon Trésor a fait long feu dans un pôle glacé,
Et ma retraite n’en est que moins regrettable,
Et ma Bijou-Bijou se porte mieux absente,
Loin de mes folles effusions sans allure…
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Pépère danse le tango comme un Dieu sur son 19-81,
Et ses ministres roses restent sur leur 31 à tout loose,
Et mon amour me sait original par incapacité
D’être comme les autres malgré tous mes efforts…
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Le gros gentil mou fait les yeux doux à la ronde,
Cueille le moindre coquelicot fleuri dans le bush,
Et ma petite dame ne me laisse dans l’âme
Que l’image de ses jambes adorables et de son dos parfait…
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Au son de mon âne je joue du bâton,
Et de mes fantômes je mouche la bougie…
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Les carottes dans la banquise en garderont ma trace,
Un jour qu’il fera nuit au-dessus des aurores boréales,
Quand Bipo aura fait le saut de l’ange pour un ailleurs coutumier,
Celui qu’il a toujours côtoyé au long de ses nuits blanches…
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DSMoon ( Sans Ressources Humaines / 2013 )