SOS amor, j’ai des fins de moi difficiles,
Des faims de mois à décompter de mes points-retraite,
J’aurais voulu un clash entre le ciel et mon ange,
Et j’en récupère juste la douce complicité:
L’écran plat est encore dans son carton,
Juste le regarde parfois, comme on contemple un clocher,
Un minaret ou une tour de Babybel sous vide…
*
Le ciel me chauffe les épaules et les joues,
Me rosit le nez un peu plus, j’en tourne à point,
tel l’agneau des laids sur les braises d’un pic-nicolas,
Avec dans l’air des mots tièdes qui passent vite,
Et des œufs de lump coincés entre deux nuages rares,
Juste là pour un orage à couver qui ne viendra pas,
Juste là pour se présumer capable de bouger encore:
Les jeux sont faits, rien ne va plus: La Gauche est reviendue..!:)
*
Ségolène à La Rochelle, *parachutée* dans son fief régional,
Jean-François Fillon à Paris, et tant d’autres à poser sur la table,
Avec les mains bien visibles et les coudes en-dehors…
Ne jamais mettre les coudes sur la table, c’est pas bien..!:)
*
Ce soir, je vais attendre, sans doute parce que le jour se lève à l’aube,
Je vais attendre un doux vaguedemain, comme souvent,
Et les mésanges bleues du jardin en seront rassurées,
Et mon chat fera avec, sans en faire un plat de résistance:
Demain, je vais revoir ma blonde, et c’est juste çà, l’important..!:)
*
Content, finalement, de tourner *ordinaire*
De prendre un train ou une autoroute si je veux et quand je veux,
Comme un Président *normal* loin des paranos sécuritaires:
Pendant au moins cinq ans, on sera loin de tournures officielles
D’un petit Bonaparte en voyage, bloquant la zone par sécurité :
Les flics et autres gendarmes seront missionnés ailleurs,
Et nos impôts iront là où c’est moins discutable…
*
Bien sûr, Yvon n’est pas d’accord, et prêche ses évidences:
Le Président de notre République fait du démago, du flan,
Et nous restons les seuls à en compter et à en payer la note,
Parce que mille euros d ‘économie restent mille euros d’impôt à payer,
Par moi, vous, et le reste du monde français…
*
SOS amor, j’ai des fins de moi difficiles,
Des faims de mois à décompter de mes points-retraite,
J’aurais voulu un clash entre le ciel et mon ange,
Et j’en récupère juste la douce complicité:
L’écran plat est encore dans son carton,
Juste le regarde parfois, comme on contemple un clocher,
Un minaret ou une tour de Babybel sous vide…
*
DSMoon ordinaire***