Ainsi, le Transatlantique va finir par mourir à quai,
À bon port, en silence, toutes motivations coupées,
Sans hélice à tourner encore, sans escargot à en baver,
Sans cagoule à poser dans une banque toujours intacte...
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Nul besoin de rien, nulle addiction, enfin à quai
Après un gros bout de vie à chercher le Graal,
Juste assez difficile pour en quitter la scène,
Doucement, jusqu’au port ultime, sans regret…
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Je me sens bien, pas si pire, juste d’origine,
Avec le label des gens d’avant, ceux qui ont vécu
Une vie sans masque ni voile, un Actuel d’antan,
Une raison de ne plus être dans le jeu d’échec du jour…
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Donnez-moi un AK-47 pour en flusher un ou dix,
Et il en restera encore mille ou dix mille, faque…
Le monde tourne carré depuis toujours, et la mer reste la même,
Faque rien ne me fera plus dévier de mon but ultime: Mourir en paix!
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Bien sûr, je suis en bonne forme, et mes fonds sont ok,
Mais j’ai du tant avaler de couleuvres en close
Que j’en suis à flusher le moindre de mes ressentiments,
Versus les filles, autant que pour ma république démocratique locale…
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Tourner zen, à la mode japonaise, mais sans le côté noir
Des coutumes, sans les baleines et autres requins à acheter cash,
Sans les arbitres d’un judo tourné en guignolade, sans Nikon pantoute:
Tourner non-addict à l’heur global du jour, en rester dans mon arbre…
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J’ai croisé une Japonaise sur Facebook, et ce fut bref, évidemment,
J’ai croisé des Filles du Maroc, intelligentes et limpides aussi,
J’ai croisé des voisines et des Lili la Niçoise, des baba-cool aussi,
Sans jamais en plugger ma guitare de blue’s : J’ai vieilli en titi :(
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Ainsi, le Transatlantique va finir par mourir à quai,
À bon port, en silence, toutes motivations coupées,
Sans hélice à tourner encore, sans escargot à en baver,
Sans cagoule à poser dans une banque toujours intacte...
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D’ici peu, j’aurai les taxes à payer en sus pour mes futures maladies,
Versus des impôts à ne jamais plus majorer, en mode Nicolas Bush,
Et j’aurai sans doute des voyages à payer pour l’hôpital ad-hoc,
Parce qu’il est loin, et que les frais de route diminuent d’autan…
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Ainsi, le Transatlantique va finir par mourir à quai,
À bon port, en silence, toutes motivations coupées,
Sans hélice à tourner encore, sans escargot à en baver,
Sans cagoule à poser dans une banque toujours intacte…
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L’octogénaire exorciste du Vatican prend sa retraite,
Après de bons et loyaux services rendus versus le Diable,
Et des clous déclarés crachés par ce dernier en pleine face,
Et nous ignorions tout çà: On ne nous dit rien, ou si peu…
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Le Diable en a fait pipi debout, par simple peur,
Sans idée de prostate à diagnostiquer vraiment,
Juste face à un exorciste de quatre-vingts printemps:
J’en reste zen et sans réponse: Mes moteurs sont coupés,
Et je laisse mourir chaque idée dans mon inertie finale…
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DSMoon ( Transatlantique / 2010)