Faque l’on se bidonne et se branle d’en bas
En close dans notre nombril ajouré,
Selon les mots et les répliques posés
Dans un de nos mondes virtuels,
Au gré de nos réactions, au fil de nos eaux dans l’œil…
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Des plus fines vipères au plus nul des hooligans,
Nous persistons à sauvegarder nos vies plurielles,
En solo ou à plusieurs, juste pour demeurer fous à relier…
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Quelque chose me sauvegarde encore dans la tourmente,
Un détail qui me retient au bord de la ligne blanche,
Juste un reflexe animal de survie, versus le Ciel où fuir…
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Malgré les trous noirs qui me gonflent
En une morbide envie de quitter la scène,
Malgré mes ombres, j’en reste bon ou mauvais vivant…
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Moi au Texas, j’en aurais déjà été éliminé
Par un flingue en vente libre, mais voilà:
Je ne suis pas texan, juste né au Pays des Hommes…
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J’en subis mes fragilités, mes détails innés,
Mes failles les moins plausibles comme les plus idiotes:
Je reste un gars dans la zone la plus tourmentée…
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D’autres que moi en seront convaincus,
Juste pour en viser au mieux leur cible à atteindre,
Et mes mots n’y pourront rien contre çà…
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De gourou en sorcière, nous survivons,
Au fil de nos rasoirs intimes, loin des plages de sable blond,
Juste avec notre âme gardée au-dessus de l’eau par un ange…
*
Le beau jour où je me laisserai couler à pic,
Mon ange aura fait son job, et j’en serai le seul responsable:
On ne peut à jamais prétendre à un if sur lequel se réfugier toujours…
*
Faque l’on se bidonne et se branle d’en bas
En close dans notre nombril ajouré,
Selon les mots et les répliques posés
Dans un de nos mondes virtuels,
Au gré de nos réactions, au fil de nos eaux dans l’œil…
*
À vivre ou à en mourir, nous reste un choix à poser
Posément, loin des fanions des fans, juste un réflexe animal,
Sinon une ligne de vie humaine à garder précieusement,
Au fil de nos pires expériences personnelles…
*
DSMoon***