Un peu de temps, à soir, faque…
Juste assez pour me laisser vaguer en criss,
Pour choquer mes touristes québécois
Dans une épaisse copie de parlure indigne d’eux…
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C’est ainsi, au fil de mes bulletins-météo:
Un soir arrogant, un autre chialeux en torrieu,
Avec l’insigne pouvoir de poser mes mots-dits
Selon mes anticyclones à prévoir au plus vague…
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Faque je daigne, avec l’arrogance d’un maudit français,
Poster çà pour faire de l’air, en fan qui tourne mal,
Au sein d’un monde définitivement inconnu, incompris,
Avec juste un mot de mon psy pour en justifier mes troubles…
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J’aurais pas du analyser le patois nord-américain issu de l’anglais,
J’aurais pas du analyser la parlure québécoise versus l’hexagonale:
J’aurais ainsi évité les fâcheux amalgames incontournables ,
Aussi évidents qu’un mot de Chtimi lancé dans l’Europe de Bruxelles…
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Ce soir, juste envie ou besoin de ne plus rien supporter,
Parce qu’un hooligan se doit d’être jeune, autant qu’un martyre bombé,
Et que je ne le suis plus assez, malgré mon immaturité avérée,
Malgré mes efforts pour en rester là, en avatar qui vous aime tant…
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J’aurais pas du éviter toujours les bonnes pistes balisées
Préférant me poser dans les pires à survivre, comme un défi,
Ou en bel artifice à poser dans mon nostalgique carnet de hors-bord,
Pour assumer mes vieilles dualités acquises, quoi qu’il advienne…
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Tout est dans la roulette qui tourne en rouge ou noir,
Juste un grand casino qui nous file les jetons, anyway,
Juste un pari sans bon sens qu’on ose faire sans calcul,
Pour un vague demain moins pire ou mieux qu’un hier en rose…
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Un peu de temps, à soir, faque…
Juste assez pour me laisser vaguer en criss,
Pour choquer mes touristes du Québec
Dans une épaisse copie de parlure indigne d’eux…
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DSMoon ( Faque / 2010)