Sans amertume ni utopies, mon ange plane,
Sans bonnet d’âne phrygien entre les deux oreilles,
Sans bonne paire de cornes en érection sur son chef casqué,
Mon âne plane et vole encore dans le smog de ses relations
Des idées les plus folles, jusqu’aux folies les plus diplômées…
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Les grands voyageurs laissent leur ardoise et leurs tuiles au Hasard,
Pour ne pas déranger l’hôtel de leurs cathédrales ou autres aéroports,
L’autel au bout d’une nef à chercher encore pour ne pas couler,
Au fond du couloir de gauche, au bout de la ligne droite à pogner sans GPS,
Loin des cravates et du bel égo de ceux qui tournent ministrables
Après maintes hostilités syndicales, juste à point pour en être péchés…
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Sans arrogance ni fortitude pour gagner un défi que je refuse,
Sans arme ni idéaux, sans le moindre alibi reconnu par les élites
Ou les plus convaincus d’un clan dans le nouveau Larzac,
Sans livres lus pour en vérifier mes droits d’objection,
Juste remercierai Vip de me donner la liberté de poster sur moi
Sans en recevoir les jugements des adoubées de l’Edukkk-Nase
Celles qui sont surprises par la réalité à vivre au quotidien,
Quitte à avaler leurs couleuvres à en être étonnées déjà
De payer moins d’impôts en citoyenne ordinaire,
Plutôt que de lutter en diag’ dans un univers abscond…
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C’est beau, les Verts de la Terre, et c’est bien émouvant
Ces gamins venus de la part nulle du 21ème siècle
Pour faire de Nantes un coin d’emblématique lutte
Contre un prof’ d’allemand élu maire et premier ministre,
Sans doute par hasard ou par syndrome de Stockholm…
C’est beau, tous ces gens venus de toute la CEE pour le fun
Ou le souk à imposer en face des forces républicaines,
En une douce anarchie capable de communiquer au mieux…
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Sans amertume ni utopies, mon ange plane,
Sans bonnet d’âne phrygien entre les deux oreilles,
Sans bonne paire de cornes en érection sur son chef casqué,
Mon âne plane et vole encore dans le smog de ses relations
Des idées les plus folles, jusqu’aux folies les plus diplômées…
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Vous savez quoi..?
J’ai passé l’âge des amours sans allure et des jolis serments,
Passé l’âge des censures et des procès à plaider en basse cour,
Juste dirai que j’ai aimé et que j’aime pour toujours
Des filles non-méritées, des nanas désormais incinérées
Et des bonnes filles dont j’ai perdu le lien…
La dernière fut un ultime essai de rêve ou de fol espoir,
Sans doute par instinct de survie explicable,
Ou juste pour me laisser le temps de trouver
Mon vaguedemain à moé..!:)
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DSMoon ( L'on dirait pour deux faux... / 2013 )