Jamais facile de s’avouer loin des autres, Si proche d’un paradis appris par cœur en famille, Et qui s’avère illusoire en société… * Jamais facile de s’aimer bien avec plusieurs, Quand le Temps nous a tant rendu différent, Lors de récréations jugées à coups de poings, Ou de rendez-vous avec la hiérarchie ad-hoc… * Jamais simple de se trouver dans une jungle, Sans repère connu, avec juste la nouvelle règle du Jeu : Je vais quitter la scène à la bonne date, Demain ou plus tard, sans en avoir compris mon rôle, Entre celui qui défile et celui qui reste loin des rues, Juste celui qui reste loin des trottoirs et des flonflons… * Je devine les objections de plusieurs d’entre vous, Pour cause de masses à médiatiser, même dans le pire: Juste resterai en dehors de vos défilés syndicaux, Par besoin personnel de reconnaissance républicaine, Incluant les milliers de ceux qui ne peuvent pas défiler, Ou Ceux qui sont à bout de toutes les évidences du jour: * Le pourcentage des Français trop riches Versus celui des Français trop pauvres Se borne décidément trop à des idées libérales : Faque ça va tourner au pire, avec ou sans mon humble avis… * Mon Pays, ce n’est pas un Pays, c’est l’Hiver canadien en mille: Osez donc parier entre la citoyenneté d’un Bac+10 Sur le marché français versus les autres à prendre!... Mon coin du Lot, c’est encore un lieu à noter dans des notes de touristes, Mais surtout rien d’autre à vendre, à présumer avantageux: Nos Anglais posent le tapis, comme les Belges, Au grand dam des élus de la Droite pro-CEE du coin… * Nos cousins européens sont venus, ont acheté tout à un prix maxi, Jusqu’à en rendre le voisin autochtone incapable d’en payer le coût, Tout çà pour rien; juste une com' de vente sur glace d’agence immo’ Qui roulera encore ses 4X4 et ses Audi de luxe à la face du monde… * Oki: On se coltine des vieux à 700 euros/mois, Pis des jeunes sans job, pis des économies parallèles Bien rémunérées par des Boss d’un autre style… * Oki, la France a voté un dimanche en majorité pour un ’tit président Et mon devoir reste celui d’un Fonctionnaire au Service du Public, Et je resterai celui-là, payé pour servir mes concitoyens, Envers et contre toutes les modes du style « entreprise libérale » Et contre tout ce qui va avec..! * On nous submerge de Cadre A, de têtes bien pleines ad-hoc, Presque trois pour « cadrer » les deux C et D restants… Le Service Public tourne dans des normes modernes: Selon les notes de service, on vous accueillera au téléphone Avec une longue litanie à réciter pas cœur, selon la mise à jour… * Mon ange a cru deviner une humaine dans ma dernière A + venue en vérif’ Et j’ai juste bloqué sur sa face: Elle reste un clone à jour, une sarko-clone, Et je peux passer-outre, moi et mon envie de rester au Service du Public :) * DSMoon ( PVFI-MON CUL / 2010)
Commentaire de Soledad (28/09/2010 21:10) :
Coucou, je lis vos textes.... et je réfléchis bien qu'en ce moment ma
tête soit embrumée depuis qques temps ... je reviendrais à pas de souris
pour les relire. Amicalement
Commentaire de cathy7302 (08/10/2010 14:19) :
Nous rêvons tous d'un Paradis, nous le cherchons, sans cesse, sans
jamais le trouver, si ce n'est dans nos instants d'amour, où,
tout nous semble alors possible...
Des moments que je te souhaite, par milliers,
tendrement,
Cathy