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HAPPY BIRTHDAY :)
20/11/2010 22:06
En ce jour d’anniversaire de la mort d’un dictateur, En ce soir de fin de semaine à résumer d’un trait de plume, Permettez que je note qu’une croix vaut encore une croix Dans le jeu-ou pas de l’oie blanche dans son église: * Ainsi, en ce nouveau siècle, nous reste en vie des fantômes D’un franquisme oublié, une croix sans allure, une foi sans bon Dieu, Et j’en devrais faire mon deuil, au nom d’un devoir d’humanité… * Croix de bois ou de fer, gammée ou non, ça reste une croix Qui nous pèse sur l’échine, comme un cintre oublié dans la chemise, Quand l’aube arrive avec ses promesses de jour nouveau, moins pire, De vague demain meilleur que les précédents, sans guerre ni haine, Juste un réveil à nous sonner matin, quand le ciel tourne au rouge… * Ainsi, en ce nouveau siècle, nous reste en vie des fantômes D’un franquisme oublié, une croix sans allure, une foi sans bon Dieu, Et j’en devrais faire mon deuil, au nom d’un devoir d’humanité… * Une ibérique bulle a implosé au Sud, comme une autre en Grèce, Et les Hellènes et autres matadors en restent minables, muets, Et seule la Croix en ose défiler pour une sombre nostalgie D’un Franco en général, un chrétien en particulier, Et un vrai fasciste pour le compte… * Ainsi, en ce nouveau siècle, nous reste en vie des fantômes D’un franquisme oublié, une croix sans allure, une foi sans bon Dieu, Et j’en devrais faire mon deuil, au nom d’un devoir d’humanité… * Juste me restera à sortir de mon tonneau pour chercher un être humain Comme un Diogène nouveau, un beau jour laid à souhait à Londres… Dans le brouillard de ceux qui croient en eux, faute de dieux crédibles, Sous les V-2 nazies comme sous les braises de l’Ordre mondial à payer cash… * Ainsi, en ce nouveau siècle, nous reste en vie des fantômes D’un franquisme oublié, une croix sans allure, une foi sans bon Dieu, Et j’en devrais faire mon deuil, au nom d’un devoir d’humanité… * Où en est ma verte Irlande, et ma Grèce de ma culture, Où en est ma chère Italie romaine, loin de la berlue actuelle, Où en sont mes beaux matins à chanter «We shall not be moved » Avec dans mes bras une merveilleuse Gasparini en ’tit-déj’ Et Socrate en ligne blanche à ne surtout jamais franchir..? * Ainsi, en ce nouveau siècle, nous reste en vie des fantômes D’un franquisme oublié, une croix sans allure, une foi sans bon Dieu, Et je dois en faire mon deuil, au nom d’un devoir d’humanité… *** DSMoon (Franco de porc / 2010)
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