À quoi c’est du,
Ces éboulis qui nous tombent dessus sans avertir,
Sans coup de semonce, sans rien de prévisible..?
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C’est du sans doute à des vides posés-là par le Temps,
Loin, si loin des guerres quotidiennes à refaire toujours,
Posés et reposés à jamais sur un coin du canapé,
En ultime chambre noire, la seule présumée encore capable
De dissoudre par le haut les rêves sucrés de nos expériences...
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À quoi c’est du, ces lauriers sur nos têtes,
En alibi d’une innocente folie douce plausible,
Quand l’on reçoit une tendre carte postale du Pérou
Et que l’on en reprend le feeling pour en faire un riff de guitare..?
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À Cathy-73, ‘me sens juste obligé de préciser que ma chum à Genova
Avait un seul passeport, celui certifié Eco-Sofa (ch) tarbaise,
Que son frère naviguait sur la Jeanne d’Arc, notre beau navire-école,
En bon marin de la Marine française, et que ses parents
Avaient passé un gros long temps à prendre l’accent de Toulon..!:)
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Je me souviens des cartes-postales reçues chez ma môman,
En dernière adresse connue, du temps où je volais trop grand,
Au retour d’un de mes périples, d’une de mes expériences:
Des bisous du Pérou à ne savoir qu’en faire en Enfer,
Juste m’en avouer touché par inadvertance ou simple étourderie,
À me retrouver pris par cœur ou en levrette, un sac sur la tête..
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À quoi c’est du,
Ces éboulis qui nous tombent dessus sans avertir,
Sans coup de semonce, sans rien de prévisible..?
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DSMoon ( Jeanine Blues / Gasparini 2011)