De plaines en cités, de corons en palaces,
Du printemps qui te reste de nos serments idiots
Du peu que j’ai compris de tes rêves, de grâce,
Ne me demande plus de jouer ton héraut
Ma France
*
Ces vents de paradis aspirant les touristes,
Créant à l’occasion le japonais syndrome,
Me resteront encore des vents de publicistes
Pour planeurs débarquant à Paris Polychrome
Ma France
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À la lune du fric est ravinée Marianne
Des algues de Bretagne aux centrales nucléaires,
Et les Bleus se gondolent selon le patrimoine,
D’une équipe de foot en un rugby suprème,
Ma France
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Celle de Platini, né d’émigré Rital
Jusqu’à celle qui vit d’un salaire de chouf,
Celle qui se rassure sous les lampes-cristal
Payées par les Français démocrates du gnouf
Ma France
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Picasso tient la bourse en belles assurances,
En niche à en poser dans les champ des impôts,
Et celui qui n’a nulle montre en évidence
Ne pourra jamais être entendu par ton lot,
Ma France
*
DSMoon (Merci à Fanette / 2011)