Vertige de l’amour, j’ai du rêver trop fort…
Ça me revient en sommations d’usage,
Sans en frôler les bonnes vieilles coutumes,
À en tomber juste hors-la-loi, sans préméditation…
*
Vestiges des amours à jamais oubliées,
Des filles, mères ou non, de celles qui restent
Encore dans nos oubliettes à cœur ouvert, Ô Ciel,
Pour une Sainte Armistice à garder en bijou-bijou,
Dans une boîte à jamais close, fermée, en privé…
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Juste un besoin certain de survivre à ces paradis perdus,
Un réflexe d’animal sur les vagues d’un monde étrange,
Juste un luxe à se payer encore et toujours,
À en vendre son sang et son cœur au plus offrant
Du monde des nanas qui nous trouble tant…
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Vertige de l’amour, j’ai du rêver trop fort…
Ça me revient en sommations d’usage,
Sans en frôler les bonnes vieilles coutumes,
À en tomber juste hors-la-loi, sans préméditation…
*
Nos bras ouverts se croisent, et nos cœurs aussi,
Et les mots dits sont lancés vers des anges
Noirs ou blancs, en désespoir de bonne cause,
Comme une bouteille à la mer, un ultime SOS…
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Vestiges des amours passées, sans malice,
Par perte et profit, pour un bilan exact,
D’une vie d’expérience à garder la moins pire,
Avec le seul but d’en être le seul responsable
Devant sa glace, à l’heure du rasage de barbe,
Quand tout est muet, endormi, for les anges…
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Vertige de l’amour, j’ai du rêver trop fort…
Ça me revient en sommations d’usage,
Sans en frôler les bonnes vieilles coutumes,
À en tomber juste hors-la-loi, sans préméditation…
* * *
DSMoon (Françoise / 2011)