Bô dimanche, le mien, hier,
Avec de nombreux téléphones à décrocher,
Venus de lieux quasiment oubliés, ou désertés,
Faute de lien à renouer ou de cap à suivre encore…
*
Parfois, il faut se dire qu’on reste dans la place,
À sa petite mais bonne place dans le cœur d’une amie
Ou d’un camarade croisé au hasard du temps passé,
Malgré notre envie de disparaître à jamais,
Comme une trace de pas sur le sable de la plage
Après la marée haute, comme un bébé laissé
Dans sa poussette, seul face aux vagues à venir…
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Bô dimanche, le mien, hier,
À m’en réveiller en titi de mon hibernation,
Comme si le monde en tournait à nouveau
Dans une ronde moins carrée, moins silencieuse:
Mon ange en fut ravi, presque volé dans mes plumes,
Et mes chers grands voyageurs ont porté mes valises
Loin des yeux maquillés d’un oubli attendu…
*
Éparpillée ma pyramide, déboussolé mon grand Nord,
Le ciel a troué la toile de mes nuages
Pour m’en sortir moins sombre, moins pessimiste,
Et c’est sans doute çà, le sort de l’humanité:
S’accrocher aux bonnes vieilles branches,
Envers et contre tout le reste, malgré le courant
Qui descend dans le torrent, juste nager encore…
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L’ours bipolaire se réchauffe au soleil
D’une banquise encore crédible, inespérée,
Et la glace se fait douce au clair de ses lunes,
Comme un chant des sirènes à écouter encore
Avant de s’endormir en paix, en paix mais toujours vivant..!:)
*
DSMoon (M’ci..!:)