Oublié le sas de la page blanche,
Juste un clavier noir pour médium,
Comme un fauteuil de psy où se laisser couler…
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On pitonne le premier mot qui vient,
On en fait une phrase, un vers à suivre
Jusqu’au bout d’une route inexplorée
Où l’on se retrouve perdu dans nos ombres
Au fil de nos torrents précipités…
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Oublié les amours déçues et les défaites,
Dans ce monde inconnu qui nous tourne toujours,
En mieux ou en pire, selon sa ligne de chance ou de vie
À faire lire par une étrange fée croisée dans la rue
Et qui ose nous prendre la main gauche…
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Éteindre un peu la télé, la chaîne hi-fi et la radio,
Juste le temps d’un beau silence à boire,
Assez pour tourner carrément hors-contrôle,
Juste à laisser passer les mots dits par son ange
Par les portes ouvertes d’un silence de toute beauté…
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Oublié le sas de la page blanche,
Juste un clavier noir pour médium,
Comme un fauteuil de psy où se laisser couler…
*
Selon J-Leclerc, l’inspiration est une éponge,
Et tous les gens qui m’ont un jour inspiré
Le prendront à leur gré, bien ou mal:
Selon moi, un être inspiré est la substance
D’une vie vécue en vrai, et non le relief
Qui nous en est donné par les professionnels
Du monde actuel… Sommes-nous des clones,
Ou les coquelicots parsemés dans le champ de bataille..?
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Silence, dehors tout le monde dort…
Nos âmes et nos cœurs enfin laissés en paix,
Juste pour un peu laisser couler nos larmes
Et nos besoins vitaux, loin des masques
Des postures à feindre pour ne pas tourner Rom…
*
DSMoon***