Les dealers officiels s’insurgent
Contre les 21% de trafiquants de cigarettes,
Nous payons tous trois cents millions d’euros
En dédommagement de la perte commerciale présumée,
Perte due à l’interdiction de la vente aux mineurs,
Et tout continue en pire, le tabagisme des mineurs,
Les produits ajoutés pour rien, sinon le pire,
Juste pour conforter l’addiction lucrative,
Lucrative pour Bercy et pour l’Ordre mondial…
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Le changement, c’est maintenant, avec du tabac bio,
Aussi fin que mon Pueblo made in Germany,
Mais made in France, dans nos chères campagnes
Désertées par la SEITA, juste pour un moins pire…
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Tabac, promu champion des décès tricolores,
Loin des maux non-dits des victimes de l’alcool,
Selon les statistiques d’un énarque choisi
Pour oublier les violences routières ou familiales
Générées davantage par l’alcool que par les fumées…
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Pour un cancer du fumeur, combien de gamins
Témoins et victimes à jamais d’un blues familial, d’un divorce
Ou d’un crash mortel sur l’autoroute des vacances,
Témoins muets d’un monde qui chavire, d’un noway inattendu,
D’un radeau médusé devant un JAF glacial…
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Souffrez que je sorte de mon antre,
Tel Diogène de son tonneau , juste pour crier aux loups
Qui nous vendent des adjuvants et autres agents de textures
Dans du papier et du tabac, juste là pour bénéficier de nos addictions,
D’acétone en méthanol, de polonium en arsenic,
Juste pour augmenter l’addiction à une marque de clopes...
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Souffrez que je déplore les lobbies du vin et autres cognacs,
Présumé innocent des alcools à boire pour le fun,
Ou juste pour s’éclater la tête après les cours de facs,
Quand l’auto reste un risque hebdomadaire au sortir des boites,
À l’aube, quand nos flics dorment ou radarisent les motos sur les périphériques…
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Souffrez que je me questionne sur l’errance qui gère une autoroute Pau-Bordeaux,
Avec les impôts locaux ad-hoc, ou les frais de fonctionnement du Sénat
Et des autres démocraties localisées payées par nos impôts,
Versus les gens mis hors-jeu et une moyenne de patriotes inquiète
Pour son vague demain à envisager sous les voiles de fumée successifs
De nos gentils élus sans allure ni cap à faire suivre, sinon leur ambition…
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Ce jour reste un jour de crise, et le vague demain promis
Nous demeure suspect, faute de conseillers en com
Payés par un nouveau pouvoir étonné d’être à la barre,
Comme un clandestin de passage mis au pied du mur,
Comme un maçon franc en face de son ambition à avérer enfin…
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Ceux qui ont flushé Nicolas 1er en restent au point mort,
Désormais trop lucides, après tant d’expertises et d’expériences à digérer:
Désormais trop nombreux pour défiler sous des banderoles sectaires,
Juste assez déçus ou cocus pour ne plus rêver à tout çà..!:)
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DSMoon***
