Il fait beau, il fait bon, la vie coule comme une chanson
Et je me suis branché sur un François sans reine-claude,
Sans prune sous l’essuie-glace…
*
Ainsi j’ai vu le blog d’un vieux gamin victime des méchants,
Traumatisé qu’il reste par le marché noir d’une guerre mondiale
Qui l’a laissé maudire en solo la terre entière…
*
Ses frères avaient la chambre des enfants,
Lui, le putatif scélérat, dormait derrière la porte,
Sans doute en chien de fusil, sans doute déjà bien *chargé*
*
Plus de soixante dix ans après, lui en reste des séquelles,
À demeurer demeuré à l’abri de son nombril mal lavé,
Avec son fusil pour seul réconfort, loin des amours à vivre…
*
Il fait beau, il fait bon, la vie coule comme une chanson
Et je me suis branché sur un François sans reine-claude,
Sans prune sous l’essuie-glace…
*
Ainsi j’ai visité le blog d’un vieux minable victime de la Vie,
Lui et son seul support de Corse, pour seule complicité,
Une Laura à suivre sans illusions dans ses escalators…
*
Le milan en tombe à son minimum crédible,
Comme un docker en minijupe ou un gars de la marine en string,
Dans le joli théâtre d’une île promise à Gaston Flosse ou son clone…
*
Mon ange me conseille une amnistie, une amnésie urgente
Versus tous les fanatiques aux *salopes* publiées,
Juste pour éviter le pire des peurs alléchantes…
*
Milanini et Laura seront un beau jour disparus,
Réduits en cendre sur la grève, juste pour le bien de tous les autres,
Juste pour une certaine idée de notre fragile belle humanité…
*
À Fanette je pense, et à ses virages aussi, à ses tournants
Négociés en ligne droite sur une route à lacets,
À lasser le meilleur d’entre nous, sans ne jamais désespérer…
*
DSMoon***